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Des espèces des falaises se sont installées sur les toits

 

Les chats errants sont loin d’être les seuls à arpenter les toits de Paris. Sous les tuiles, dans les grilles d’aération, au sommet des cheminées, sur les antennes de télévision, dans le moindre interstice, se nichent une plante, un oiseau ou un insecte.

 

« Ce sont majoritairement des espèces rupestres, c'est-à-dire en provenance des montagnes et des falaises, qui ne sont pas faites pour la ville par nature, mais qui y ont retrouvé les conditions de vie et d’habitat de leur milieu naturel d’origine. » explique Maxime Zucca, naturaliste.

 

De nombreuses espèces se sont ainsi adaptées aux toits, où les prédateurs se font rares et la compétition des autres espèces est faible. Elles y retrouvent l’altitude et les minéraux dont elles avaient l’habitude.

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Sur les toits

Au fil des rues

Sous vos pieds

Le long des voies ferrées

Au coeur des friches

Dans les cimetières

Dans les jardins

Au bord de la Seine

Cela nous suprend toujours d'entendre le cri du goéland à Paris. Ce n’est pas une illusion.

Depuis que les côtes sont saturées, ces oiseaux des falaises se sont nichés sur les immeubles des villes littorales.


Ainsi habitués au milieu urbain, ils se sont installés dans des villes plus à l’intérieur des terres. Et progressivement, de proche en proche, ils sont arrivés à Paris. Une cinquantaine de couples y "résident". 

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Les toits végétalisés

du centre commercial de Beaugrenelle

  • 7000 m² de toitures végétalisées
  • 40 centimètres de substrat de terre

  • 6 ruches pour insectes pollinisateurs


  • 700 m² de jardins partagés

  • Installation de nichoirs pour petits oiseaux : mésanges, moineaux, merles...
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Les oiseaux dominent 

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L'histoire des goélands à Paris

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Plus d'informations sur la végétalisation des toits

Insectes, pipistrelles, rongeurs, chats sont nombreux à y avoir élu domicile, mais ce sont les oiseaux qui l’emportent.

Pas moins d’une soixantaine d’espèces nichent sur les toits de Paris. Et encore, on ne compte pas ceux qui survolent Paris ou ne s’y posent que provisoirement quand ils migrent.