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Les chauves-souris

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Sur les toits

Au fil des rues

Le long des voies ferrées

Au coeur des friches

Dans les cimetières

Dans les jardins

Au bord de la Seine

La flore

 

Le Paris souterrain, son réseau de métro, ses catacombes et ses égouts, ne sont pas accueillants pour la biodiversité. L'absence de lumière et de nourriture

est rédhibitoire pour la majorité des espèces.

 

Mais certaines trouvent dans les profondeurs de la ville les ressources nécessaires à leur survie.

Le rat surmulot a évidemment ses entrées dans le sous-sol parisien.

Il existe un écosystème

Sous Paris, mammifères, insectes, crustacés et...un crocodile


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Les grillons, discrets entre les rails


Aussi étonnant que cela puisse paraître, il y a des grillons dans le métro parisien. Comme les chauves-souris, leur population a fortement diminué depuis une décennie. Les grillons du métro parisien, qui ont leur propre association de défense depuis 1992, sont des victimes collatérales de la Loi Evin sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics. L'espèce se nourrit des déchets organiques, en particulier les mégots de cigarettes jetés par les voyageurs.


On peut toujours les entendre sur les lignes 3, 8 et 9, aux stations Mairie de Montreuil, Oberkampf, Bonne Nouvelle et Opéra par exemple. Ils s'étaient installés dans le métro dès sa création pour profiter d'un lieu sec et chaud : entre les rails, la température est de 27°c, et sous un wagon en stationnement, elle grimpe à 35°c.

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Les chauves-souris, reines des carrières

 

Dans les années 1990, la pipistrelle, toute petite chauve-souris européenne, élit domicile dans les carrières de Paris. La plus grande colonie de pipistrelles communes d'Europe occidentale est alors observée dans une tranchée couverte sous l'hôpital Broussais, dans le Sud de la capitale.

 

Aujourd'hui, on en trouve surtout dans les carrières de la banlieue parisienne, car les chauves-souris ne supportent pas la présence humaine clandestine dans le sous-sol parisien. Leur hibernation en est troublée et leur survie compromise au réveil.






Les champignons, (presque) seuls à pousser



Les catacombes sont accueillantes pour les spores de champignons en raison de l'éclairage et du CO2 expiré par les visiteurs. Ils ne poussent normalement pas sous terre, mais la présence de boisages dans certaines carrières à la suite de la fissuration du sol favorise la croissance de formes dégénérées.


La survie dans le sous-sol parisien n'est déjà pas aisée pour la majorité des espèces animales, c'est donc encore plus complexe pour les plantes. Privés de source de lumière, les végétaux chlorophylliens - ceux de couleur verte, dépendants du soleil - ne peuvent pas se développer. Seules certaines mousses poussent  près des  bouches de métro.

Olivier Lorvelec, 

chercheur de l'INRA spécialisé en invasion biologique. Parmi ces rumeurs, la présence de crocodiles dans les égouts parisien. Si les imposants reptiles n'ont pas envahi les souterrains de la capitale, une femelle de deux ans avait été retrouvée en mars 1984.

VIDEO INA - Un crocodile dans les égouts parisiens

Les grillons

d'insectes, avec des blattes germaniques (les « cafards »), ainsi que des araignées et des mille-pattes. La vie aquatique est aussi représentée, avec de petites crevettes, des escargots d'eau, des moules et, plus rarement, des écrevisses.


"Il y a beaucoup de légendes urbaines, il ne faut pas sur-interpréter les observations", note