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Sur les toits

Au fil des rues

Sous vos pieds

Le long des voies ferrées

Au coeur des friches

Au cimetière

Dans les jardins

Au bord de la Seine

Le plus grand

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 Le plus ancien

 Le plus végétalisé

Le Père Lachaise bat tous les records


Pied de nez à la mort, le cimetière du Père Lachaise est le plus grand réservoir de vie de la capitale. « C’est le plus vaste, le plus végétalisé, et le plus ancien espace vert de Paris intramuros. Soit trois conditions idéales pour que s’y développe la biodiversité », explique Claude Frison, responsable de la division patrimoine naturel  à la Mairie de Paris.




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Des abeilles nichées

dans l'oreille d'une statue

Protégées par la Ville, elles viennent butiner jusqu’au Père Lachaise, attirées par la variété de ses plantes. Un essaim s’est même installé dans l’oreille de la statue de Casimir Périer.

14 chats par hectare

Si indépendant soit-il, le chat a du mal à survivre en ville. 300 d’entre eux se sont donc réfugiés au Père Lachaise, soit à peu près 14 par hectare. 30 femmes surnommées les « mémés à chat » s’occupent de les nourrir. 


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La lavande s'est échappée des jardinières 

À l'origine, elle était plantée en jardinières par les particuliers pour orner les tombes de leurs défunts et a fini par se ressemer un peu plus loin.

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Le cimetière a été créé en 1804, soit un demi-siècle avant les premiers jardins publics. Le temps a fissuré les murs et les tombess. À plus forte raison depuis que la mairie a arrêté les herbicides. Insectes, lézards, rongeurs y ont élu domicile et attirent les oiseaux : près de 80 espèces, parfois très rares à Paris.

Les 44 hectares (= 44 stades de foot) du cimetière sont une garantie de tranquillité pour les espèces qui n’aiment pas l'agitation. Dans ce lieu de recueillement qui ferme tôt (18h), chats errants, chauves-souris, fouines et hérissons se promènent sans crainte d'être troublés par la présence humaine.

Le long des allées, sur les tombes, dans les interstices des murs, 5300 arbres d’une cinquantaine d’espèces peuplent le cimetière. Soit un arbre pour 17 sépultures. Environ 400 espèces de plantes sauvages en tout, depuis les fougères envahissantes aux... pommes de terre plantées sur la tombe de Parmentier.