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Sur les toits

Au fil des rues

Sous vos pieds

Le long des voies ferrées

Dans les  cimetières

Dans les jardins

Au bord de la Seine

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La nature reprend ses droits le long de la petite ceinture...


Ancienne voie ferrée, désaffectée depuis quatre-vingts ans, la petite ceinture semble ne servir à rien. Détrompez-vous : la capitale y gagne en biodiversité au moins tout ce qu’elle perd en terrain. Et contre toute attente, cette richesse s’avère bien plus variée que dans les espaces verts, parcs et jardins publics créés par l’homme.







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Le demi-deuil
Cette espèce de papillon urbanophobe fuit le bruit mais se sent à l’aise dans les friches parisiennes, où elle trouve assez de plantes pour butiner (buddleia) et de végétaux favorables aux chenilles (orties).

La fauvette des jardins

Sa population a baissé de 25% en dix ans en Europe. Les friches sont les seuls lieux où on peut les observer à Paris. Elles y trouvent des graines pour se nourrir ainsi que des arbres ou des fourrés pour construire leur nid.


Les coquelicots

Menacés  par des pratiques agricoles peu écologiques, les coquelicots désertent les campagnes. Ils aiment les terrains fraîchement remués et ne supportent pas la concurrence d’autres espèces. Ils fleurissent à partir d’avril dans les friches.


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... qui sert de corridor écologique aux espèces


Trois caractéristiques de la petite ceinture lui permettent de jouer un rôle de corridor écologique de manière pérenne et importante : 

  • -sa longueur exceptionnelle (32 km autour de la ville de Paris)
  • -son ancienneté (1934)
  • -sa tranquillité. Les espèces urbanophobes n'hésitent pas à s'aventurer dans ces lieux sans homme, ni bruit, ni éclairage nocturne.



Un chercheur du CNRS s'est intéressé à cette biodiversité

Les friches vs les squares


Le chercheur du CNRS Assaf Shwartz a recensé en 2010 les différentes plantes et bêtes présentes dans  36 squares de Paris et 17 friches d’Ile-de-France.


Le bilan de son étude montre qu'il y a 15% d'espèces en plus dans les friches que dans les squares :